C’est l’étude de la partie colorée de l'œil, l’iris.

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C'est une pratique utilisée depuis plus de 3 000 ans dans les civilisations méditerranéennes. A l'époque déjà, les yeux étaient observés pour en déduire l’état de santé des personnes.

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La paternité de l’iridologie moderne est accordée à un hongrois du XIXème siècle, le docteur Ignaz Von Peczely, qui écrivait : « L’œil n’est pas seulement le miroir de l’âme, il est aussi le reflet du corps ».

 

Von Peczely (1826-1911) scientifique et médecin homéopathe, remarqua l’apparition d’une tache noire dans l’iris d’un hibou, du même côté que sa patte cassée. Un phénomène intriguant pour l’homme qui, après des années de recherche, conclut à un lien entre les spécificités de l’iris d’un individu - sa trame, ses taches, ses déformations, sa couleur - et son état de santé. Von Peczely établit ainsi une cartographie de l’iris mettant en évidence les liens entre certaines zones de l’œil et les organes du corps.

 

En complément de l’analyse morphologique et de l'étude des antécédents médicaux, l’iridologie est un outil majeur pour appréhender la vitalité d’un individu, son « terrain » ainsi que ses forces et faiblesses organiques.

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Elle permet également de mettre en évidence des prédispositions héréditaires à des maladies, des carences minérales, énergétiques ou vitaminiques. Elle va donner des informations sur l’état du système nerveux, la présence de toxines, sur des troubles de la circulation sanguine et des risques arthritiques ou rhumatismaux, sur une fragilité du système immunitaire, une tendance aux allergies et des informations sur la sphère émotionnelle, le stress, l'anxiété et la fatigue. Enfin, elle donnera une estimation des réserves vitales de l'organisme et l'âge biologique.

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Tout ceci étant rendu possible grâce à la richesse de l’innervation et de la circulation sanguine des yeux. 

 

Concrètement, avec une loupe grossissante ou à partir d’une photo, l’iridologue étudie la couleur et la texture des tissus, leur pigmentation, leurs reliefs. Il interprète tous ces signes qui confèrent à l’iris son caractère unique. En effet, l’iris est une véritable « empreinte », une « signature » irienne aussi personnelle que celle des empreintes digitales. Certaines sociétés spécialisées dans la sécurité commencent à utiliser l’iris comme moyen d’identification d’une personne.

Tous ces différents signes peuvent être déjà présents à la naissance ou, au contraire, faire leur apparition au cours de la vie. Tout signe apparu est définitivement inscrit dans l’iris, même si l’organe correspondant est guéri.

 

La couleur des yeux va également informer sur des prédispositions médicales.

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Les yeux bleus (ou fibrillaire lymphatique) ont plus de risque de développer des problèmes respiratoires et cutanés. Comme ils éliminent mal les toxines, ils sont en acidose et ont plus de prédispositions aux inflammations. Leur système lymphatique et immunitaire sont plus réactifs. Les sujets peuvent présenter très vite de la fièvre et être en déficit de zinc.

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Les yeux marrons (ou hématogène) sont prédisposés aux troubles hépatiques car leur foie est paresseux. Cela entraîne des états de surcharge de toxines et des maladies d’encrassement, type cholestérol, des troubles de la circulation sanguine et des pathologies cardio-vasculaires. Les sujets ont plutôt tendance à l’alcalose et manquent de lymphocytes ; ils développent moins de fièvre en cas d’infection.

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Les yeux verts (ou mixte) sont prédisposés à une faiblesse digestive avec notamment l’irritation des intestins et une faiblesse des enzymes digestives. Les sujets peuvent présenter des carences en calcium et en magnésium.

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L’iridologie permet donc d’obtenir un panorama de l’état de santé et du fonctionnement de l’individu, dont lui-même n’a pas forcément conscience. Par contre, elle ne permet pas de diagnostiquer une maladie, de déterminer la personnalité de quelqu’un et de voir l’avenir ! 

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